Voici ma sélection des articles publiés la semaine du 2 au 9 janvier 2017 dans le domaine des neurosciences.

Si les adultes arrivent à mieux reconnaitre les visages que les enfants, c’est parce que la partie responsable du traitement de ce type d’information met énormément de temps à se développer. Cette découverte vient ébranler l’hypothèse selon laquelle le cerveau aurait fini son développement à la fin de l’adolescence.

A la suite d’un accident, d’un stress intense ou d’un traumatisme, alors que la victime pense avoir surmonté cet épisode, certains effets dû à cet incident n’apparaîtront que quelques jours plus tard. Ce phénomène déjà identifié a trouvé son origine grâce à une équipe de recherche indienne. Les chercheurs ont observé qu’à la suite d’un évènement traumatique, le cerveau allait se transformer, créant de nouvelles connexions et modifiant sont activité électrique. Cette transformation prenant quelques jours, les effets secondaires ne seraient ressentis qu’après un certain laps de temps suivant l’incident. Une piste bloquant ces modifications est à l’étude afin de minimiser ces effets à retardement.

L’écoute de la musique provoque généralement la naissance d’émotions accompagnée souvent d’une certaine forme de plaisir. Pourtant, il existe une partie de la population qui ne ressentira aucun plaisir à l’écoute de n’importe quel type de musique. Ces personnes souffrent d’anhédonie musicale. L’origine de ce trouble proviendrait d’une mauvaise connexion entre les zones du cerveau participant au traitement des sons et des récompenses.

Et pour finir, voici l’histoire étrange et fascinante à la fois de cette femme dont la tumeur contenait du tissu nerveux en train de se développer. Autrement dit, dans le corps de cette patiente était en train de développer un second centre nerveux en plus de son cerveau.

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