Voici ma sélection des articles publiés la semaine du 20 au 27 février 2017 dans le domaine des neurosciences.

Des scientifiques ont réussi à apprendre à des bourdons à « jouer au ballon ». Confronter des animaux à des problèmes qu’ils ne rencontreraient pas forcément dans la nature, permet d’en apprendre un peu plus sur leurs capacités d’apprentissages.

Suite à un traumatisme ou à une blessure, le cerveau a une capacité à se réparer extrêmement limitée. Les neurones disparus n’étant peu ou pas remplacés, il a été émis l’idée de venir supplanter cette perte grâce à un apport de nouvelles cellules nerveuses par une greffe. Malheureusement, les quelques tentatives n’ont pas abouti à beaucoup de succès. Mais de nouveaux résultats de recherche indiquent que le facteur clé pour la réussite de ce type d’opération serait le moment de l’intervention, ni trop tôt, ni trop tard.

Selon une étude américaine, une créativité développée proviendrait (au moins en partie) de la connectivité importante reliant l’hémisphère droit à l’hémisphère gauche du cerveau.

Les démangeaisons que l’on peut ressentir lors d’une douleur pourraient en réalité être un mécanisme de protection visant à court-circuiter l’information douloureuse atténuant ainsi son intensité.

Etudier les aptitudes de perception et d’apprentissages des bébés est un travail délicat et complexe. Néanmoins, par des protocoles élaborés et imaginatifs, les scientifiques ont pu en apprendre un peu plus sur les capacités cognitives des très jeunes enfants.

Et pour finir, voici l’histoire à la fois impressionnante et fascinante de cet homme qui s’est persuadé d’avoir commis un crime pour lequel il était innocent. Ce cas très intéressant permet de mettre en évidence un phénomène appelé memory distrust syndrome pouvant amener des personnes à perdre totalement confiance en leur mémoire.

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