Voici ma sélection des articles publiés la semaine du 14 au 21 août 2017 dans le domaine des neurosciences.

Une nuit passée sans dormir perturberait la libération d’hormones liées au comportement alimentaire. Cette perturbation aurait pour conséquence d’induire le cerveau en erreur augmentant ainsi la faim et la prise alimentaire. Vraisemblablement sans grande conséquence si exceptionnel, un manque de sommeil chronique pourrait à long terme augmenter le risque d’obésité.

Je le mentionnais dans la sélection cérébrale (numéro 133), la musique pourrait induire des modifications neuro-chimiques dans le cerveau identiques à la nourriture, la drogue et le sexe provoquant ainsi une sensation de plaisir (en anglais). Voici l’extrait d’une émission radiophonique revenant sur cette découverte.

Le nez est un des rares point de contact reliant directement l’environnement au système nerveux. A ce titre, le nez peut être à la fois la porte d’entrée de micro-organismes ciblant l’encéphale qu’un formidable vecteur permettant de diffuser des médicaments au niveau cérébral.

La prise de décision peut être vue comme l’orientation d’un choix à partir de l’évaluation des gains et pertes engendrés par chaque choix considéré. Mais en réalité, la prise de décision ne se fonde pas seulement sur une évaluation pragmatique et objective de la situation, les émotions jouent également un rôle important.

Et pour finir, une piste intéressante vient d’être mise en lumière concernant l’étude des troubles du sommeil. Alors que beaucoup de chercheurs s’évertuent à trouver une origine cérébrale à ces perturbations, une équipe de recherche aurait identifié l’importante d’une protéine se trouvant au sein des muscles.

---

---

---