Voici ma sélection des articles publiés la semaine du 2 au 9 octobre 2017 dans le domaine des neurosciences.

Une étude réalisée sur des pigeons montrerait que la présence d’un néocortex, apanage des mammifères, ne serait pas nécessaire à l’accomplissement de tâches cognitives complexes.

Souffrir de migraine avec aura augmenterait le risque d’avoir un accident vasculaire cérébral.

Je le mentionnais dans la sélection cérébrale (numéro 165), en état végétatif depuis longtemps, un patient avait retrouvé des signes de conscience à la suite d’une stimulation de son nerf vague. Ce patient est aujourd’hui décédé. Il est à noter que la modification de son état de conscience ne semble pas être liée à son décès.

L’état de somnolence ressenti en cas d’ennui pourrait être lié à l’activité du noyau accumbens, structure cérébrale liée à la motivation et au plaisir.

Le système moteur permettrait d’affiner la perception du son, notamment lorsque le mouvement est synchronisé avec le son.

Par la thérapie génique, des souris atteintes du syndrome d’Usher – trouble entraînant une surdité profonde et une perte d’équilibre – ont pu retrouver une audition partielle et un sens de l’équilibre. Bien que ces résultats aient été obtenu chez la souris, il n’en demeure pas moins prometteur pour contrer ce syndrome représentant la cause la plus fréquente de surdité héréditaire chez l’homme.

L’œil est l’organe recevant la lumière, première étape du processus complexe nommé la perception visuelle.

A l’occasion de la journée mondiale de la paralysie cérébrale qui a eu lieu le 6 octobre, voici un article expliquant ce qu’est cette pathologie qui représente la première cause de handicap moteur chez l’enfant.

Et pour finir, Michel Jouvet, pionnier de la recherche sur le sommeil et découvreur du sommeil paradoxal – période au cours de laquelle les rêves ont lieu – n’est plus. Par ces lignes, je rends hommage à ce grand homme de science.

---

---

---